L’Empire se livre vous propose de découvrir l’histoire du Premier et du Second Empire au travers des événements organisés par la ville de Rueil-Malmaison et des livres écrits sur le sujet.

Vous pourrez ainsi y trouver des informations sur la 8e édition du Colloque Rueil Ville Impériale sur le thème Artistes et écrivains sous le Premier et Second Empire qui se déroulera à la Médiathèque Jacques-Baumel.

De Golfe-Juan à Waterloo : les Cent-Jours de Napoléon



Conférence par Jacques-Olivier Boudon, professeur d’histoire de la Révolution et de l’Empire à l’université Paris Sorbonne, président de l’Institut Napoléon

Samedi 30 mai 2015 à 17h00 – Auditorium de la médiathèque jacques-Baumel


Le retour de Napoléon de l’île d’Elbe en mars 1815 est perçu comme un coup de foudre s’abattant sur une France royaliste pétrifiée, incapable de réagir face à ce qui s’apparente à un putsch militaire. Napoléon peut compter en effet sur le ralliement d’une grande partie de l’armée. Mais ce coup d’éclat doit aussi beaucoup au soutien populaire exprimé tout au long de la route. En vingt jours, Napoléon a regagné Paris et reconquis le pouvoir. Il lui reste à ne pas décevoir une opinion qui redoutait le retour à l’ancien régime, mais souhaite avant tout la paix. Or c’est la guerre qui se profile. Napoléon doit en effet faire face à l’intransigeance des puissances européennes réunies à Vienne qui ne veulent pas entendre parler de la restauration de l’Empire. Les Cent-Jours sont dès lors essentiellement consacrés à préparer une nouvelle armée, dans l’espoir d’une victoire décisive pouvant convaincre les Européens de traiter. Ce sera finalement Waterloo, qui scelle la défaite de Napoléon, sans que son aura en soit véritablement écornée. Mais, en partant vers Sainte-Hélène, il laisse une France ruinée, occupée, bientôt diminuée territorialement. Part essentielle de la légende napoléonienne, l’aventure des Cent-Jours aura coûté cher à la France.


La conférence sera suivie d’une dédicace du dernier livre de Jacques-Olivier Boudon
« Napoléon et la dernière campagne. 1815 » (Armand Colin. Mars 2015).

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